anthropologie criminelle criminel-né Lombroso
coll. MR

Anthropologie criminelle

Criminel-né ?

Atlas anthropologie criminelle de Cesare Lombroso
Après la phrénologie, l’anthropologie criminelle…

À partir de 1880, le médecin italien Cesare Lombroso développe l’idée qu’une part de la récidive pourrait s’expliquer par l’existence d’individus anormaux, présentant des caractères distincts de la population normale (morphologie, argot, tatouage…). Sur le plan mental, ils sont insensibles à la douleur de leur victime et possèdent leurs propres lois ; sur le plan physique, ils ressemblent à des hommes primitifs, tels que certains partisans de la théorie de l’évolution les imagine alors, bloqués dans une étape entre le singe et l’homme occidental. Ces hommes-là sont pour Lombroso des « criminels-nés », partiellement irresponsables de leurs actes mais  inaccessibles à une condamnation classique. D'après la criminologie, il faut établir pour eux des mesures spéciales de sûreté. C'est la doctrine pénale de la "défense sociale".

Alors, le criminel-né : imposture ou réalité ?

Cesare Lombroso (1835-1909) est un scientifique contemporain du docteur Alexandre Lacassagne et du magistrat Gabriel Tarde

Pour aller plus loin, un article en libre accès : L'anthropologie du criminel en France, paru dans la revue Criminologie (1994)

un article sur la réception de Lombroso en France (1880-1900)

et un article sur l'environnement scientifique dans lequel la théorie du criminel-né s'inscrit : "Rationalité contextuelle et présupposé cognitif : Le cas Lombroso"

 

Le débat sur la folie meurtrière des criminels-nés